L’Europe finance les mobilités douces à Toulouse !
Que ce soit le métro, le tramway, les passerelles pour accéder à la future île du Ramier, des pistes cyclables ou encore le téléphérique Téléo, sur les nombreux projets visant à développer l’offre de service des mobilités douces à Toulouse, nombres d’entres eux ont été développés grâce aux financements de l’Union européenne.
La troisième ligne de métro
La nouvelle ligne de métro C qui reliera la gare ferroviaire de Labège à celle de Colomiers et qui devrait être utilisée par environ 200000 usagers chaque jour a reçu plus de 220 millions d’euros d’investissement de fonds européens sur les 3,4 milliards d’euros du coût total du projet. 200 millions d’euros proviennent du Plan de relance et de résilience européen NextGenerationEU et 21.1 millions d’euros ont été obtenus au titre du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe. S’inscrivant parfaitement dans les ambitions du Pacte vert européen, la future ligne de métro desservira cinq gares intermodales (Colomiers, Blagnac, la Vache, Matabiau et Labège) ce qui permettra le développement de l’utilisation des mobilités douces. Ce changement de mode de transport permettra d’économiser 45.000 tonnes de CO2 par an, en cohérence avec l’ambition d‘une Europe neutre en carbone en 2050.
Les autres projets de mobilités douces soutenus par l’UE
La construction de la ligne C du métro toulousain s’accompagne d’autres projets visant notamment à garantir la cohérence de l’offre de services. C’est le cas pour le rallongement de la ligne B jusqu'au futur arrêt Labège Madron par lequel passera la ligne C ou encore de la future ligne de tramway T2 qui, couplée au métro C, reliera la gare de Toulouse Matabiau à l’aéroport Toulouse Blagnac en 22 minutes. Le téléphérique Téléo, inauguré en 2023, permet quant à lui de connecter l’Oncopole et le CHU de Rangueil à l'arrêt Université Paul Sabatier de la ligne de métro B. Il a été financé à hauteur de 15 % par L’UE, avec 6,6 millions d’euros investis.
Enfin, 14 projets de pistes cyclables sur le Grand Toulousain ont également reçu le soutien des fonds de cohésion. Il en va de même des passerelles en construction baptisées Anita Conti et Robert Poujade qui permettront de relier à pied ou à vélo le futur poumon vert de la “Ville rose”, l'île du Ramier réaménagée.